Te crier que je t'aime c'est comme le chuchoter en pleine foule - Maximilien

« Bonjour, alors moi c’est Maxime »
Tout le monde sait que c’est faux, mais personne ne le contredit. Évidemment il ne s’appelle pas Maxime mais Maximilien, mais il n’aime pas son prénom et il n’accepte pas de se présenter comme tel. Pourtant, ça ne le dérange pas que les gens l’appelle ainsi. Il a même une préférence pour qu’on l’appelle par son véritable prénom. Plutôt paradoxale n’est-ce pas ?

Maximilien a un visage plutôt enfantin, et malgré son âge d’adolescent, il n’a aucun signe de l’âge qu’il a réellement. Pourtant, il n’a pas le corps de chétif qu’on s’attendrait à voir avec ce visage, il a des bras musclés pour une grande taille, son bon mètre soixante-dix-neuf, pour 72 kg, soit la moyenne de poids pour sa taille. Sous ses multitudes de vêtements, on ne remarque pas qu’il est plutôt musclé, surtout des bras. Il n’a pas de grandes mains, mais elles ne sont pas minuscules non plus.

Il a des cheveux blonds aux reflets presque dorés toujours en bataille, ainsi que des yeux chocolats et une mâchoire légèrement carrée. Il a souvent des cernes sous les yeux, à cause de terreurs nocturnes (quand il dort enfin). Il porte souvent des costumes classes, pour aucune raison particulière, sinon il aime bien porter une chemise, un jean foncé et sa grande veste grise. Il aime bien les marques, étant plutôt riche il ne se prive pas. Sinon, quand il est dans sa chambre ou en train de faire du sport, il aime bien porter un jogging ainsi qu’un t-shirt trop grand en lin. Il se balade toujours avec un sac, et des bibelots (de tout) accrochés où il peut.

Maximilien à l’habitude de se faire traiter comme un fils à papa et ne remarque plus les regards envieux qu’on lui lance. Il vaut mieux faire envie que pitié comme dit son père. Mais ce n’est pas parce qu’il ignore les remarques sur son trop plein d’argent qu’il en est radin, il est même généreux !

Max adore la nourriture, et plus encore ce qui est sucré. Vous pouvez directement attendre son cœur en touchant son estomac et acheter un peu de sa sympathie comme ça. C’est quelqu’un de très affectif et observateur, et qui adore être entouré de gens, il n’aime pas la solitude, il la craint même. Il n’est pas très tactile avec les gens qu’il ne considère pas comme proche, mais sinon, ça va. Il a tendance à être plutôt charmeur, sauf si la personne en face lui plait vraiment, dans ce cas-là il à un peu tendance à esquiver les discussions, soudain très timide. Il avoue bien aimer les petits plaisirs charnels sans toujours de lendemain.

C’est une personne de confiance, sachant garder un secret rien que pour lui, et en plus il n’est pas très bavard, donc bon…Et en plus il un fidèle, quand il aime réellement (autant en amour qu'en amitié). Il est par contre plutôt naïf et il lui arrive de ne pas beaucoup écouter en cours, cependant il comprend toujours et se débrouille pour avoir de bonnes notes. Il a tendance à être rêveur, ce qui lui vaut des engueulades. Il est franc, peut-être même trop, il dit ce qu’il pense, quitte à perdre le peu d’amis qu’il a.

Il dessine et peint pour s’enfermer dans une bulle de créativité, et ce depuis qu’il est tout petit. Il passe vraiment tout son temps libre à écrire des histoires, et particulièrement des "fanfictions". Il joue aussi au football, mais ça c’est plus pour se détendre, voir se défouler. Il a grandit avec un père footballeur, c’est pour ça. Il a aussi peur de la mort, ce qui est paradoxale quand on sait qu’il l’est déjà.

« Ceci est l’histoire, de ma mort. Mais je vous rassure ! C’est une histoire très drôle ! »
En fait, ce n’est pas une histoire hilarante, surtout quand il est arrivé à l’internat. Au départ il ne faisait pas remarquer certaines choses singulières dans cet établissement, puis quand ceci est arrivé, il s’est maudit de ne pas l’avoir dit.

Il n’était voulu, ce n’était pas l’enfant que les parents voulaient. Tous les jours, en compagnie de ses quatre frères et trois sœurs, il entendait toujours cette phrase. « Personne ne veut de toi », il avait beau ne pas être le dernier de la fratrie, tout le monde lui disait au quotidien, même les enfants nés après lui. Et jamais sa mère ne les avait contredis. Puis au fond, c’est vrai, c’est un peu le petit canard de la bande. Le seul blond au milieu des bruns et des châtains, les seuls yeux chocolat aux milieux des yeux bleus ou noirs. Le seul nuage dans le ciel bleu. Le seul enfant d’amant. Le seul bâtard de tous.

Tous les gens se moquaient de lui, le seul pauvre petit blond, le petit Maximilien, naît au Sud de la France. Ses amis, sa famille, ses professeurs. Tout le monde se moquait et personne ne l’écoutait. Avait-il choisi, lui, d’être un enfant avec un père différent de ses autres frères et sœurs ? Avait-il choisi les moqueries plutôt que la popularité ? Non, et ça une seule personne ne l’avait compris. Le père de sa fratrie, le seul qui aurait pu être au moins un peu énervé contre lui, et pourtant c’était son fils préféré, le plus calme.

Alors, pour l’aider un peu, âgé d’à peine cinq ans, il se fit adopter par un jeune couple de français, à l’Est de la France. Le père étant Hongrois, il changea de nom pour Stilinski et le père lui donna comme deuxième prénom, le sien. Ugo. Et c’est là que le bonheur commença. Le pauvre petit Maximilien s’était débarrassé de ses frères et sœurs et de la pauvreté, pour seulement une petite sœur et des parents riches. « Jamais je ne veux les revoir » a-t-il dit, un léger pincement au cœur se faisant sentir. Seul son « père » allait lui manquer.

Il n’a jamais été dans une école privé, le refusant catégoriquement car « seul le prix change ». Et il a continué de faire ce qu’il faisait le mieux, dessiner et écrire. Il adorait les séries et les jeux vidéos (d’ailleurs c’est toujours le cas, il a toujours sa Gameboy SP dorée, édition The Legend of Zelda sur lui) et collectionnait pleins de choses en rapport (quoique ce soit il l’a, je vous le jure…). Puis son père par adoption lui a apprit à jouer au foot, il a ensuite démontré qu’il n’était pas si nul à ça. Et en grandissant, il avait réellement commencé à lier une amitié avec sa petite sœur, Leah, sa seule confidente.

Puis est arrivé les premiers amours et les premiers cœurs brisés, mais miraculeusement, ce n’était pas souvent son cœur qui était brisé mais ceux des autres. Max étant un beau garçon populaire, sportif et créatif, il y avait pour tous les goûts et plaisait à beaucoup de monde, car en plus il est bi. Et il s’en vantait, là est le problème. Puis un jour, sa petite amie lui fit le pire des coups de pute en sortant avec sa meilleure amie : Leah, qui n’était pas au courant pour une fois. Et ça se fit entendre dans tout le lycée, soit une mauvaise pub pour l’ex-copine.

Puis, âgé de seize ans cette fois, Maximilien décida de partir vivre en internat, partant avec un compte en banque très bien remplie, et où un dépôt est fait tout les mois. Sauf que chaque mois, un élève disparaissait et réapparaissait plus tard. Personne ne relevé cette événement, comme si c’était normal, et Max fit de même. Il avait même un avantage (qu’il conserve toujours) sur tout le monde : sa relation avec le directeur Grimford. C’était son chouchou, son protégé, son préféré, et il en profitait bien, sans s’en vanter cette fois. Mais le problème fut celui-ci :

Ce fut à son tour de disparaître puis réapparaître plus tard, mais différent. Il était mort, décédé, POUF plus là. Enfin si, encore là, mais théoriquement mort, tué par un autre élève dont la folie se lisait clairement dans ses yeux. En fait, le seul truc différent de quand il était en vie, est le fait que maintenant il ne peut plus mourir encore une fois et il est obligé de vivre dans l’internat, pour toujours. Et sa relation avec Fletcher ne s’en voit que plus fournie, pour rajouter un élément : amant. Enfin, pas vraiment car si il trouve quelqu’un qu’il aime, il lâchera Fletcher pour cette personne donc bon !

Maintenant il continue de vivre s& vie en tant qu’élément important de l’internat.